Quand bébé refuse de manger, cela peut vite susciter l’inquiétude des parents. C’est d’autant plus le cas lorsque l’enfant n’avale que très peu, voire rien durant plusieurs jours. Néanmoins, que les parents se rassurent. Bébé qui ne mange pas est un phénomène normal, et généralement temporaire. Avant d’émettre l’hypothèse d’éventuels problèmes de santé, voici quelques pistes bienveillantes pour comprendre les raisons de son refus. Nous vous montrons également comment accompagner l’enfant avec sérénité durant cette période pour retrouver son appétit et des repas réguliers.
Pourquoi bébé refuse de manger ?
Un bébé qui refuse de manger ou qui n’a pas d’appétit peut avoir plusieurs raisons. Mais avant d’imaginer un scénario plus grave, nous vous invitons à mieux comprendre les raisons pour lesquelles votre bout de chou ne se nourrit pas. Ce phénomène a généralement lieu entre à partir du 7ème ou du 18ème mois, et si bébé refuse de manger, les raisons ne sont pas toujours inquiétantes :
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Bébé refuse de manger parce qu’il est fatigué : un repas proposé à un moment inadapté (juste avant la sieste, par exemple) peut être mal accueilli. Mieux vaut respecter son rythme.
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Bébé refuse de manger à cause des dents : lors d’une poussée dentaire, les gencives douloureuses peuvent rendre la mastication pénible. Préférez les textures lisses, tièdes ou froides.
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Bébé refuse de manger des légumes : c’est très courant. Les enfants peuvent mettre 10 à 15 expositions à un nouvel aliment avant de l’accepter. La patience est donc de mise.
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Mon bébé refuse de manger le soir : il se peut qu’il ait moins faim à ce moment de la journée ou qu’il compense avec des tétées ou biberons. Pas de panique si la courbe de croissance est normale.
Chaque bébé est unique. Observer son comportement global (énergie, sommeil, humeur) est aussi important que ce qu’il mange à chaque repas.
Créer un cadre rassurant pendant les repas
De la même manière que pour les adultes, les bébés apprécient être au calme au moment de manger. Par conséquent, le repas ne doit pas être un moment de tension. L’enfant doit être rassuré pour qu’il puisse manger dans une atmosphère sereine :
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Manger ensemble dès que possible : Bébé apprend par imitation. En vous voyant manger, il est plus enclin à essayer lui aussi.
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Proposer, sans forcer : Insister ou le forcer à manger risque de renforcer ses refus. Laissez-lui l’opportunité d’explorer à son rythme.
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Respecter ses signaux de satiété : Un bébé qui tourne la tête, ferme la bouche ou repousse la cuillère montre qu’il a fini. Forcer pourrait brouiller sa capacité à réguler sa faim.
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Valoriser l’autonomie : Dès qu’il tient bien assis, laissez-le toucher les aliments, essayer de manger seul. Oui, c’est salissant… mais bénéfique !
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Proposer des textures variées, adaptées à son âge
Parfois, si bébé peine à manger, ce n’est pas toujours à cause du goût, mais de la texture. En général, un bébé de 7 mois aura une préférence pour les purées lisses. Ou encore, à 18 mois, il préférera croquer, grignoter ou tremper ses aliments. Pour en apprendre davantage, notre article sur les 10 aliments essentiels pour une diversification alimentaire réussie peut vous aider. Pensez à varier les formes de présentation : bâtonnets, petites bouchées, purées, morceaux fondants… Cela éveille sa curiosité et l’encourage à goûter.
Ne pas hésiter à consulter un professionnel
Dans certains cas, les refus alimentaires peuvent cacher un problème sous-jacent. Il est important d’en parler à votre médecin ou pédiatre si :
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Le refus de manger persiste plusieurs jours sans amélioration
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Bébé perd du poids ou semble fatigué, amorphe
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Vous notez des signes associés (vomissements, douleurs, fièvre, reflux important…)
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Votre instinct vous dit qu’il y a quelque chose d’anormal
Il peut s’agir d’un inconfort digestif, d’un trouble ORL, ou tout simplement d’un besoin d’adaptation alimentaire. Le professionnel saura évaluer la situation, vous rassurer et vous accompagner si nécessaire. Demander l’avis d’un professionnel vous permet d’obtenir de précieux conseils.
Et si on changeait de perspective ?
Parfois, accepter que bébé ne finisse pas son assiette ou saute un repas, c’est aussi lui faire confiance. L’objectif n’est pas de faire entrer une quantité précise de purée dans une bouche fermée, mais d’instaurer une relation saine à l’alimentation, dès le plus jeune âge.
Et si un jour, bébé refuse le repas, mais qu’il gazouille, joue et dort bien… ce n’est sans doute pas un drame, mais un petit détour de son appétit.
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